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Communiqué d’Anticor relatif au second tour des législatives

Anticor, dont l’objet social est le combat pour l’éthique en politique, est, aux termes de la première phrase du préambule de ses statuts, une association transpartisane. Ce caractère transpartisan s’applique dans le respect des principes qui structurent aujourd’hui la République.

Anticor a été créée à la suite du choc né du second tour de l’élection présidentielle le 21 avril 2002, alors qu’il est apparu que les valeurs républicaines pouvaient subir des atteintes fatales.

Elle affiche depuis 2002 sa défense intransigeante du principe d’égalité de traitement devant la loi tel qu’il résulte de la Constitution et des déclarations des droits de 1789 et 1946, en particulier en ce qu’il ne permet pas de distinction entre catégories de français placés dans la même situation.

Elle considère que l’appartenance de la France aux systèmes européens des droits fondamentaux ainsi que le droit pour toute personne physique ou morale de saisir la Cour européenne des droits de l’homme sont au cœur des valeurs qui fondent la République française.

Anticor milite depuis 2002 pour une séparation des pouvoirs renforcée, qui suppose notamment une indépendance accrue donnée à la justice et un respect scrupuleux des décisions juridictionnelles. Elle se bat au quotidien pour la préservation de libertés, notamment associatives, de plus en plus malmenées.

Dans le champ de son objet social, Anticor mène ses combats avec les moyens qui sont les siens depuis toujours, à savoir de nombreuses initiatives culturelles valorisant l’éthique publique et des actions en justice contre les agissements publics susceptibles de dégrader les principes de la République et de favoriser la corruption comme les abus de pouvoir.

Forte de ses principes constitutifs comme de ses 22 ans d’expérience en faveur de la promotion de l’éthique publique et de l’Etat de droit, Anticor alerte sur la menace de grave délitement du pacte républicain qui pourrait surgir du second tour des élections législatives du 7 juillet 2024 si l’Assemblée nationale devait être dominée par une majorité absolue dont le programme et les politiques seraient contraires aux principes jusqu’à présent proclamés par le pays de la Déclaration des droits de l’homme de 1789.

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