Malversations à Centuri (Haute-Corse) : Anticor se constitue partie civile
Anticor s’est constituée partie civile dans deux affaires visant l’ancien maire de Centuri.
Anticor s’est constituée partie civile, le 13 février 2019, sur toutes les infractions poursuivies par la commune de Centuri contre son ancien maire, Jospeh Micheli. Ces infractions ont fait l’objet d’une plainte de la commune sur la base d’une enquête clôturée en 2016, pour des faits pouvant être qualifiés de faux en écriture publique, favoritisme, prise illégale d’intérêt et détournement de fonds publics.
Anticor s’est également constituée partie civile sur les infractions qui ont fait l’objet d’une plainte de David Brugioni, l’actuel maire de la commune, contre M. Micheli, mis en examen en juin 2014 pour corruption active sur un conseiller municipal.
L’association souhaite ainsi participer à la manifestation de la vérité et renouveler son soutien à David Brugioni, dont la maison avait été visée par des tirs de chevrotine, en septembre 2017. D’autres tirs ont détruit des caméras de surveillance de la mairie, en août 2018.
Plus largement, Anticor souhaite, par son implication dans cette affaire, contribuer à réaffirmer l’État de droit, en Corse, et que les pratiques mafieuses et corruptives soient enfin sérieusement poursuivies, tant par le Gouvernement, représenté par le préfet, que pas la Justice qui se doit de poursuivre et de punir les infractions.
L’association avait attribué à David Brugioni un Prix éthique, le 11 janvier 2019, pour son courage dans la défense d’une culture de la probité, de la légalité et de l’intégrité dans sa commune.