À travers Anticor, c’est à la démocratie qu’on s’attaque.
Anticor est confrontée à de nouvelles assertions tendant à remettre injustement en cause sa probité. Elle entend, à toutes fins utiles, apporter les éclaircissements qui suivent.
Pour nous, responsables, militants engagés et adhérents de l’association, la priorité est et a toujours été que l’action d’Anticor soit libre, dictée par l’intérêt général et non par de quelconques intérêts privés. Cet engagement anime Anticor depuis presque 20 ans. Elle continuera à combattre la corruption jour après jour, sans se soucier des considérations politiques.
Plusieurs investigations journalistiques récentes sont venues mettre en lumière l’identité d’un donateur, contre sa volonté, ainsi que d’autres informations d’ordre financier le concernant que l’association n’avait pas en sa possession. L’association Anticor ne bénéficie pas des mêmes moyens d’investigation que des titres de la presse nationale ; ce n’est d’ailleurs pas son métier.
Anticor est dirigée par un conseil d’administration de 21 personnes, lui-même élu par une assemblée générale de 6000 adhérents : ces 6000 contributions annuelles permettent, avec les dons, notre activité quotidienne. Car oui, Anticor, c’est aussi 1600 donateurs. Ils ont probablement tous leurs opinions politiques, comme nos adhérents, puisque nous nous revendiquons indépendants, mais aussi transpartisans. Absolument rien ne garantit la neutralité politique des donateurs qui ont tous leurs convictions, c’est leur liberté. Ce que nous vous garantissons en revanche c’est qu’avec ses 20 ans d’expérience, Anticor a mis en place une organisation robuste avec de solides garde-fous : des statuts, une charte organisationnelle, des déclarations d’intérêts, des obligations de déport et des obligations de retrait qui servent à éviter précisément que les intérêts ou opinions individuels des bénévoles n’influent en aucun cas sur nos décisions collectives, pour nous protéger de toute influence extérieure.
Pour encore plus de sécurité, quand le bureau a été mis au courant des intentions de soutien politique de ce donateur, les administrateurs de l’association ont décidé en février 2021, d’une part d’imposer la publicité des noms des donateurs au-delà d’un certain montant (7% des recettes N-1) afin que les dons d’un montant important soient rendus publics dans notre rapport moral et d’autre part, de limiter les dons annuels venant d’une même personne (10% des recettes N-1).
Que cherchent alors nos détracteurs ? Dissuader tout donateur d’aider Anticor ? Si c’est l’objectif recherché, il est partiellement atteint puisque le donateur a cessé le versement de ses dons. Pour faire taire Anticor on ne s’y prendrait pas autrement qu’en s’attaquant indument à son agrément, ses soutiens financiers et ses dirigeants bénévoles. L’actualité regorge de noms de personnes qui nous préfèreraient hors d’état de nuire. C’est normal, nous menaçons des pratiques largement établies en France, nous exigeons la probité de nos élus, nous dénonçons les abus de pouvoir, jusqu’au sommet de l’État. Le gouvernement va-t-il retirer à Anticor son outil de combat, l’agrément, alors que l’association a démontré depuis 20 ans le sérieux de ses actions et l’importance de ses combats ?
Heureusement, les citoyens ne s’y trompent pas, l’association enregistre de nombreuses adhésions, 1000 nouvelles sur le mois de février, dont les cotisations viendront renforcer l’indépendance de l’association et sa détermination à lutter contre la corruption et la culture de l’impunité au nom de tous les français.
Être indépendant ne veut pas dire hors-sol, déconnecté des hommes et des femmes qui composent notre pays. Toutes ces polémiques ne doivent en effet pas nous faire oublier ce que signifie la liberté d’opinion, inscrite dans notre constitution et dans la déclaration des droits de l’homme à laquelle tous et toutes ont le droit.
Anticor attend le renouvellement de son agrément car des procès importants en dépendent. Les citoyens doivent se battre à nos côtés pour rétablir l’état de droit.